[Littérature espagnole] Les romans de Carlos Ruiz Zafon

Résumé éditeur.

Dans la Barcelone de l'après-guerre civile, par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon - Daniel Sempere, le narrateur - dans un lieux mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L'enfant est ainsi convié par son père à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit "adopter" un volume parmi des centaines de milliers.
Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie et l'entraîner dans un labyrinthe d'aventures et de secrets "enterrés dans l'âme de la ville" : L'Ombre du Vent.

Mes impressions très bientôt !

Lecture : page 178 sur 637 !

Oh dis donc, ça me dit quelque chose... Soit je l'ai lu il y a tellement longtemps que je l'avais oublié, soit on me l'a raconté, soit j'ai failli l'acheter...

Premières impressions :

J'adore le style de l'auteur... On a l'impression que les mots forment une douce mélodie qui danse devant nos yeux. Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un roman aussi bien écrit. Ceci dit, je trouve que certaines paragraphes sont parfois un peu longuet ; on passe trop de temps sur des descriptions qui n'apportent rien (et vous savez comme je n'aime pas les descriptions trop longues à lire !)

Au niveau de l'histoire, j'adhère complètement à l'histoire du narrateur, Daniel Sempere, fils d'un libraire, qui découvre un jour un livre qui va changer sa vie... Enfin, ça, c le résumé du livre qui le dit.
Encore trop tôt pour en savoir plus, pour le moment on découvre un Daniel qui grandit et affronte les démons de l'adolescence (premiers émois amoureux, premières déceptions, confrontation avec l'autorité paternelle,...). Daniel, pour le moment, cherche à connaître l'auteur du livre, Julian Caraz et tente de glaner çà et là, à Barcelone, des infos sur l'auteur qu'il adore.

Alors, que vous dire, à part que j'ai plus qu'A-D-O-R-É lire ce livre ! je suis passée par un panel d'émotions, me suit laissée emporter par un tourbillon qui m'a littéralement aspirée dans le livre, dans cette Barcelone de l'après-guerre.

J'ai peur de vous en dire trop pour ne pas gâcher les surprises de ceux et celles qui souhaitent découvrir le roman, sachez juste que :

- l'intrigue est grandement maîtrisée et même si au départ toutes les informations peuvent sembler brouillons, tout s'accorde au fur et à mesure du livre et tous les liens se font dans une cohérence implacable.

- Zafon mélange les styles : romance, fantastique, polar, roman historique sans jamais donner la préférence à l'un ou l'autre.

- Une multiplicité de personnages avec des vies difficiles, limite torturées. Ce sont des personnages profonds, loin d'être superficiels ou encore stéréotypés. On s'attache forcément à eux et en particulier à Daniel, le narrateur. Notez aussi que les personnages secondaires ont leur importance, leur moment "à eux" où ils apportent une pierre à l'édifice dans le puzzle "Julian Carax".

- Je suis passée par différents sentiments en lisant le livre. J'ai ri, j'ai stressé et j'ai pleuré en tournant les dernières pages. Pour une raison ou l'autre, j'ai été touchée par ce récit comme jamais auparavant.

Ma critique complète sur Mes Livres et Moi

Je suis en train de lire le nouveau "Zafon" dans le cadre d'un partenariat avec BOB.

Pour vous dire un mot de l'histoire, le narrateur s'appelle David Martin et il est écrivain. Il connaît un certain succès grâce à un roman-feuilleton publié dans le journal où il travaille et intitulé "la Ville des Maudits".
Ensuite, après avoir publié un autre roman-feuilleton sur un alias, il rencontre un certain éditeur de Paris, Andreas Carelli qui lui propose 100.000 francs pour écrire une "fable" qui conterait une religion, un livre pour lequels les hommes seraient prêts à se tuer.
Peu à peu, David s'interroge sur les motivations et la personnalité de son éditeur et décide de mener l'enquête.

Voilà où j'en suis arrivée.

Je peux déjà dire que :

- l'histoire est très prenante, on a vraiment du mal à s'arracher de l'histoire, surtout quand le personnage de Corelli devient vraiment inquiétant et mystérieux.
- le roman est toujours aussi bien écrit, malgré quelques longueurs inutiles dans les descriptions.
- Un narrateur moins attachant, moins charismatique que le Daniel Sempere du premier roman.

Je suis à la moitié, je vous délivre mon avis final d'ici 2-3 jours

J'adore la couverture, c'est déjà un début. J'attends ton avis final avant de l'ajouter, ou non, dans ma liste des envies.